Les organisations de la société civile du Mali ont organisé ce mardi 19 décembre 2023 un cadre de concertation sur la situation des droits de l’homme et du droit international humanitaire au Mali. L’objectif général est de faire une analyse de la situation des droits de l’homme et du droit international au Mali. C’était dans la salle de conférence du Conseil National de la société Civile du Mali.
« Nous sommes un comité technique de la société civile pour le suivi et la réussite de la transition au Mali. On a mis un consortium de la société civile qui est composé de : conseil national de la société civile ; du forum des organisations de la société civile du Mali ; de la CAFO ; la CNJ et la plateforme des femmes leaders », précise le président du forum des organisations de la société civile du Mali, Badra Alou Sacko, président du comité technique de la société civile pour le suivi et la réussite de la transition. Et d’ajouter que, ce consortium a été mis en place pour que la société civile puisse parler d’une même voie sur toutes les questions qui engagent la vie nation.
En effet, c’est dans ce cadre que le présent atelier est organisé pour parler des questions des droits de l’homme et de droit international au Mali. « On a constaté que depuis 2013 le Mali est confronté à cette question de droit de l’homme. Le droit et l’expression publique est souvent menacé, l’espace civique est de plus en plus restreint. Donc, nous appelons nos autorités à faire en sorte que le citoyen puisse parler de façon libre. Nous les appelons aussi de voir dans les zones du centre et du nord, il y a des exactions qui sont commises à l’endroit des populations surtout les femmes et les jeunes sont confrontés à d’énormes difficultés dues au terrorisme dans certains endroits dans notre pays », explique le président du comité technique de la société civile pour le suivi et la réussite de la transition, Badra Alou Sacko.
Ainsi, la finalité recherchée au terme de cet atelier est que les autorités puissent tenir compte des aspirations des populations à savoir : la sécurité. Faire non seulement que le droit soit préservé et dans les localités reculées que les gens puissent vivre en paix, mais aussi, qu’ils ne soient pas peur de s’exprimer.
Kossa Maïga
Source : handara.ml