ONASR : Mise en place d’une plate-forme numérique pour améliorer la santé maternelle et néonatale

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L’Office National de la Santé de la Reproduction (ONASR) a organisé mardi 26 décembre 2023 à l’hôtel Salam de Bamako, la restitution des résultats de l’étude de faisabilité pour la mise en place d’une plate-forme numérique intégrée/ télémédecine pour améliorer la santé maternelle et néonatale dénommée : « Bangué Damu ». Les objectifs de cette étude sont être autres de faire une analyse succincte de l’état des lieux ; identifier le besoin médical de la santé de reproduction et définir deux options d’usages santé numérique /télémédecine.

« L’équité d’accès aux soins et services de santé de qualité est la base des droits humains surtout en ce qui concerne les populations les plus vulnérables à savoir les femmes, les nouveau-nés et les enfants. Cette inégalité est aggravée par la pauvreté surtout chez les femmes, par les catastrophes naturelles, les conflits sociaux et les crises sanitaires qui ont un impact considérable sur le système de santé. Malgré les efforts considérables du gouvernement, le Mali à l’instar d’autres pays de l’Afrique connaît un taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile très élevé », précise la représentante du ministère de la santé, Youma Sall.

En effet, en ce qui concerne l’indicateur de santé maternelle et néonatale dans le monde 529 000 décès maternels à la suite des grossesses/ accouchement. Un demi des décès en Afrique dont 13, 5% de la population mondiale et 23,5% des naissances vivantes. Le taux de mortalité maternelle, néonatale et enfantine est 235 pour 10 000  naissances vivantes en 2018. La mortalité néonatale est 33 pour 1000 naissances vivantes en 2018.

Pour la conseiller technique ministre de la santé, beaucoup d’efforts restent à faire pour atteindre l’Objectif 3 (réduire de 1/3 le taux de mortalité maternelle) pour le Développement Durable (ODD : 2016-2030).

Pourtant, cette tragédie des décès maternels contraste avec le fait que la plupart des causes peuvent être prévenues avec un meilleur suivi de la femme enceinte, d’un accouchement mieux assisté et une meilleure orientation/prise en charge des urgences obstétricales.

Pour y arriver, selon Mme Coulibaly les pays ont eu recours à différentes stratégies, comme par exemple la supervision et la formation continue. Malheureusement, dit-il, elles ont de nombreuses limites liées surtout au coût financier et au fait qu’elles occasionnent pour certaines l’absentéisme des prestataires, obligés de quitter leurs postes pour suivre des formations ou participer à d’autres types d’activités.

Pour faire face à l’ensemble de ces défis et améliorer davantage la santé maternelle et néonatale, toutes des options ont été utilisées dont l’exploration des potentialités de l’innovation technologique semble plus qu’opportune. C’est dans ce cadre que l’ONASR a sollicité l’appui de l’Agence Générale d’accès au Fond Universel (AGEFAU) dans le cadre de sa mission d’accès universel aux services sociaux de base pour la population.

Ainsi, la mission de cette étude est d’améliorer un accès universel/équitable aux soins et service de qualité pour la santé maternelle et néonatale. Il a une vision d’identifier un projet médical de santé numérique/télémédecine aligné sur les priorités définies en santé de la reproduction au moyen des technologiques et innovations d’usages adaptées au contexte du terrain.

Kossa Maïga

Source : handara.ml

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