L’ASP-PSM et ses partenaires ont organisé ce vendredi 21 octobre 2022 à Bamako un atelier de restitution du référentiel métier et des documents relatif à la formation initiale et continue des médecins généralistes communautaires (MGC), présidé par le ministère de la santé. L’objectif du présent atelier concerne le « renforcement du cadre d’exercice de la médecine générale communautaires au Mali. »

« L’un des principaux objectif du présent atelier est de parvenir à institutionnaliser le dispositif de médicalisation des zones rurales en appuyant la structure et la reconnaissance du métier de médecins généralistes communautaires et en favorisant l’établissement d’un partenariat entre les organisations représentant les professionnels de santé et le secteur public », précise le président de L’ASP-PSM Dr Karamoko Nimaga. Et d’ajouter qu’il fonde un espoir que ces documents seront validés en vue de renforcer leur système de santé au niveau de la première ligne.

En effet, la cérémonie  de ce jour, est l’aboutissement d’un long processus  consacré à la mise en œuvre d’une activité de la convention programme, médicalisation des zones rurales à travers la promotion des médecins généralistes communautaires au Benin, Guinée et Mali, financé par l’AFD a été mise en œuvre par la santé Sud et ses partenaires.

Aussi, la médicalisation des zones rurales a été évaluée par l’OMS et validée par le ministère de santé en 2009. Elle a remporté le prix d’Excellence du prince Mahidol de Thaïlande lors du deuxième forum mondial sur les ressource humain en santé 2011. La présente activité a été coordonnée par une experte locale qui a accompagné le groupe de travail constitué par les cadres du MSDS, MESRS, UKM, ONG Santé SUD, l’ASP-PSM et l’AMC. « Ce groupe a Co-construit les documents clés et les outils nécessaires à l’institutionnalisation du cadre d’exercice des MGC à savoir : le référentiel métier, les modules de formation et la certification des centre de santé ou exercent les MGC », souligne le président Nimaga.

Selon Cheick Mohamed Mansour Sy, représentant de l’ONG Santé Sud Mali, la mise en œuvre de cette activité va répondre aux besoins de professionnels de santé pour leur installation dans les services de santé de première ligne et ceux pressants des populations en matière d’offrir de soins et de services de qualité.

Ainsi, l’installation et le renforcement des médecins généralistes ou médecins de campagne dans les centres  de santé privés  (cabinets, clinique ou cscom) particulièrement en milieu rural et leur intégration dans les systèmes de santé nationaux demeurent des enjeux importants dans la perspective d’améliorer l’accessibilité et la qualité des soins et services.

Kossa Maïga

Source : handara