La présidente de la fédération des veuves militaires et paramilitaires de Kati, Mme Keïta Djénéba Keïta a organisé une rencontre avec les hommes de média le vendredi 5 avril 2024 à la Maison de la Femme de Kati. L’objectif était de passer un message aux hommes politiques Maliens sur la tenue des élections présidentielles.
Entourée par ses militantes et sympathisantes, la présidente de la fédération des veuves militaires et paramilitaires de Kati, Mme Keïta Djénéba Keïta a souligné que ce message s’adresse à la communauté internationale et à la classe politique malienne. Elle les a invitées à la patience et à la retenue par rapport à la question d’élection présidentielle. Pour Mme Keïta, ce sont elles les mères des militaires. À l’en croire, elles ne sont pas contre les politiques mais elles veulent d’abord la stabilité du pays. La présidente veut que les politiques qui parlent d’élection soient armés et envoyés au Nord.
En outre, elle a interpelé les politiques sur les leur bilan après 30 ans de gouvernance. « Si ce bilan est positif, nous allons leur applaudir et partir en élection sans quoi, ces militaires feront leur mission de ratissage d’abord avant de parler d’élection. Nous ne pouvons plus leur laisser faire de ce pays, ce qu’ils veulent. Nous allons leur montrer que nous sommes tous derrière nos militaires » a-t-elle ajouté. Et la présidente Djénéba Keita de traiter les politiques de moustiques qui ont tant sucé le sang des Maliens. Avant de demander à Assimi de faire 20 ans au pouvoir.
Pour sa part, une personne ressource de la fédération des veuves militaires et paramilitaires de Kati, Mme Traoré Fafa Keïta, soutiendra que le Mali est pour tout le monde et que les hommes politiques doivent laisser les militaires faire leur travail de sécurisation avant de parler d’élection. Elle estime qu’ils n’ont pas de bilan satisfaisant et que ce sont eux qui pressent pour aller aux urnes. Elle a invité les Maliens aux dialogues et à la réconciliation. Mme Traore Fafa Keïta veut que les Maliens soient reconnaissants envers Assimi Goïta pour son combat de la souveraineté.
Abréhima GNISSAMA