Conformément à l’esprit des dispositions de chapitre 16 de l’accord, le CDISNU, en partenariat avec la Faculté des sciences administratives et Politiques de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako, Co-organisent la deuxième édition de : « Tribune Universitaire Dag Hammarskjöld » qui, se veut être un cadre scientifique de plaidoyers, de partages et d’échanges sur les causes profondes de la crise malienne tout en proposant des pistes de résiliences et de contribuer efficacement à promouvoir la paix à travers l’enseignement supérieur. C’était ce lundi 29 mai 2023 dans la salle de conférence dudit université.
« Discuter d’un thème aussi important et qui a été discuté pendant plus de cinq ans et si cela fait surface ce que le sujet a un intérêt. Un intérêt pour moi qui s’inscrit dans deux registres. Le premier, ceux qui n’ont pas eux l’occasion de parcourir l’accord ça leur incite à le parcourir et ça permet de créer une masse critique en termes de compréhension. Le deuxième intérêt, ceux qui ont parcouru déjà peut découvrir d’autres choses qu’ils n’ont pas eux l’occasion de toucher la première fois », précise le doyen de la Faculté des sciences administratives et politiques, Prof. Cheick Amala Touré.
En effet, le thème de cette tribune universitaire s’intitule : « la responsabilité des parties de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, entre méconnaissance et incompréhension face à un environnement géostratégique incertain : regards croisés des universitaires et des organisations de la société civiles. » Par ailleurs, le choix de la thématique centrale de cette deuxième édition se justifie par le fait que l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali face des campagnes et meetings de désinformations alors qu’aucune disposition dudit document ne promeut ou réitère la parcellarisation du territoire.
Ainsi, l’objectif général de cette journée scientifique est de jeter un regard scientifique, critiqué, sur la responsabilité des parties maliennes et le rôle de la médiation internationale dans l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, et les défis liés à l’existence d’un environnement jalonné par la menace terroriste.
Kossa Maïga
Source : handara
