Washington et Ryad ont annoncé jusqu’ici avoir obtenu une demi-douzaine de promesses de trêve, jamais respectées.
L’emprisonnement du journaliste Ihsane El Kadi et la fermeture de ses médias secouent le pouvoir et dégradent davantage son image à l’étranger.
La liste des personnalistes, des ONG, des médias lourds, des institutions régionales et internationales et des Etats qui réclament la libration, immédiate et sans conditions, du directeur de Radio M et Maghreb Emergent ne cesse de s’allonger. Pratiquement, toutes les organisations crédibles de défense des droits de l’homme adoptent le cas d’Ihsane s’insurgent contre les violations massives et généralisées des droits de l’homme en Algérie.
La politique du pouvoir hostile aux libertés individuelles et collectives est désormais, sous la loupe des observateurs qui s’occupent des questions du respect des droits de l’homme à l’ONU, aux Etats-Unis, au Parlement Européen, dans les grands médias et également au sein des ONG.
Depuis son arrestation chez lui et au milieu de la nuit le 24 décembre dernier, des médias ‘’influenceurs’’ à l’image de New-York Times, de Figaro, de France 24, de Monde, de BBC, The Gardien, de Financial Times ou encore Wall Street journal ont consacré des articles à cette affaire devenue très embarrassante pour les décideurs qui n’aiment pas qu’on parle de leur pratiques à l’international.
Les ONG et les médias ne sont pas les seuls à s’intéresser au cas d’Ihsane El Kadi, des institutions onusiennes chargées des questions des droits de l’homme suivent l’affaire et interpellent régulièrement, le gouvernement algérien. Des rapporteurs spéciaux des Nations-Unies ont saisi le gouvernement algérien lui demandant des comptes sur l’arrestation d’Ihsane.
Les institutions régionales ne sont pas en reste de cette dynamique. En effet, le Parlement européen adopté à une majorité écrasante 536 voix pour contre seulement 4 voix contre et 18 abstention une résolution appelant à la libération d’Ihsane El Kadi de tous les détenus d’opinion en Algérie. Cette grande mobilisation des eurodéputés pour le respect des droits de l’homme en Algérie décrédibilise une fois de plus, la politique du régime et le mis dans une situation peu confortable vis-à-vis de ses partenaires étrangers.
Affaibli par le mouvement Hirak et isolé sur la scène régionale et internationale, le pouvoir ne peut continuer à piétiner impunément les libertés fondamentales des Algériens.
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Source : Euronews Français