La majeure partie de la campagne électorale et le scrutin lui-même se dérouleront pendant le mois sacré du Ramadan.
Au Sénégal, la campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars a été lancée samedi. Et c’est à pas de course que les 19 candidats en lice vont tenter de rallier les électeurs à leur cause. La campagne se déroulant en 12 jours au lieu de 21 jours comme le veut le code électoral sénégalais.
Le candidat Khalifa Sall, est déjà dans l’arène. Les membres de sa coalition appellent au changement.
“Nous voulons aller vers une rupture (avec des pratiques politiques comme celles du président sénégalais Macky Sall), mais une rupture dans la sérénité et la tranquillité, pour faire en sorte que tout ce qui se passe au Sénégal depuis (un certain temps) ne puisse plus se passer, et pour cela, Khalia (Sall) est l’homme de la situation.”, explique Moussa Tine, membre de la coalition soutenant la candidature de Khalifa Sall.
Autre prétendant à la succession de Macky Sall, Bassirou Diomaye Faye. Problème, le porte-étendard de l’ex-parti d’Ousmane Sonko, le PASTEF, est prison depuis près d’un an. En attendant sa libération grâce à la nouvelle loi d’amnistie, ce sont ses partisans qui déclinent le Sénégal de leurs rêves.
“Nous voulons une vie moins chère, nous voulons une vraie démocratie, nous voulons la liberté d’expression, nous voulons la liberté d’opinion. Nous voulons tout simplement un pays où chacun exprime sa volonté sans craindre la force de l’Etat”, a déclaré Birame Souleye Diop, représentant du candidat Bassirou Diomaye Faye.
C’est le 25 février que les sénégalais devraient se rendre aux urnes. Mais le scrutin avait été reporté par le président sortant Macky Sall.
“Grâce à la mobilisation du peuple sénégalais dans toutes ses composantes, nous avons pu obtenir aujourd’hui une journée électorale à célébrer.”, se félicite Aminata Touré, ancien Premiere ministre et membre de la campagne électorale de Diomaye Faye.
Le glissement du calendrier électoral a plongé le Sénégal dans la crise. Un report retoqué par le conseil constitutionnel qui a imposé la tenue du scrutin avant la fin du mandat de Macky Sall.
Source : Africanews