Argentine : Situation tendue à dix jours de la présidentielle

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Dans dix jours, les Argentins votent pour se choisir un nouveau président. Et l’atmosphère est de plus en plus tendue : ce mercredi le président sortant Alberto Fernandez a porté plainte mercredi contre un des candidats, Javier Milei, pour incitation « à la peur publique ». Le candidat ultralibéral et antisystème a dit que le peso argentin « ne valait même pas une crotte », explique en Une Epoca. « Une offensive lancée par La Libertad Avanza », le parti de Javier Milei, contre la monnaie nationale, estime Pagina 12 sous le titre « Déstabiliser ». De fait, dans les 36 heures qui ont suivi cette déclaration, la monnaie s’est effondrée, et le président Fernández a donc porté plainte, tandis qu’un autre candidat, Juan Schiaretti, accusait Javier Milei de « générer de l’anxiété » par ses déclarations « irresponsables », rapporte le quotidien.

Javier Milei a maintenu ses propos, rapporte La Nacion : il a convoqué une conférence de presse pour affirmer que le gouvernement cherchait en fait à faire de lui un « hors-la-loi ». Et il s’est indigné : « Je serais responsable du déficit fiscal, de l’émission monétaire, de la dette, de chacune des règlementations qui détruisent le système productif ? »
Source : African Manager
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