La Faculté des Sciences Humaines et de Science de l’Education (FSHSE) a organisé ce mardi 29 novembre 2022 sa 2ème édition des journées scientifiques sur le thème central « la crise ». Les communications sélectionnées par le comité scientifique ont été organisées autour de quatre axes. Il s’agit de : terrorisme, conflictualité versus réponse sécuritaires et politiques ; déplacements forcés, l’exil et nouvelles dynamiques socioéconomiques ; crise sécuritaire entre impacts et opportunités ; réflexion sur les concepts : crise, stabilisation, paix, résilience, djihad, Etat failli, sécurité.
Le concept générique de crise qui constitue la thématique des journées scientifiques est un thème multidimensionnel avec un mode d’usage divers dans les domaines sécuritaire, humanitaire, économique, sociale, politique et institutionnel.
Les journées scientifiques ont une importance non seulement pour les étudiants mais aussi pour les enseignants parce que ça parle sur la crise et intéresse même ceux qui ne sont ni étudiant ni enseignant. « C’est un rendez-vous de donner et de recevoir pour les étudiants. Aussi un rendez-vous de partage d’expérience de capitalisation de connaissance pour les enseignants », précise Dr Breima Elu Dicko Sociologue, président du comité scientifique des journées scientifiques de FSHSE.
Contrairement aux années précédentes, cette 2ème édition, les propositions de communications ont été orientées sur la question de la « crise » de façon générale et un document rédigé a été envoyé dans les structures universitaires au niveau national et à l’étranger sur internet. Sur les 105 chercheurs qui ont postulé et faire des propositions de communications, 90 ont été retenus et 15 rejeté qui selon Dr Dicko, « ne répondait pas à leurs attentes. »
Selon le Professeur Idrissa Soïba Traoré, Recteur de l’Université de lettre et des sciences humaines de Bamako, au cœur de toutes les universités se trouvent la recherche. « Une université qui ne fait pas de recherche n’a pas sa raison d’être », dit-il. Et d’ajouter que, « Ces journées scientifiques sont venues à point nommer pour encourager les initiatives de communications qui sont faites par les chercheurs ». Aussi, il estime que, les journées scientifiques contribuent à donner un caché particulier à la recherche. A travers ces journées, il avance que, les enseignants chercheurs communiquent et au terme de leurs communications, ils élaborent des articles scientifiques. « Ces articles scientifiques vont participer à la marche globale de la recherche », souligne le Professeur Traoré. Pour une meilleure contribution à la recherche, il encourage d’essayer de passer par les journées scientifiques.
Pour Modibo Koné, Doyen de la Faculté des sciences humaines et de science de l’éducation ; pendant ces deux jours, les chercheurs de divers horizon vont plancher sur la crise que le Mali a connu. « On avait besoin de la contribution des universitaires pour résolution cette crise », dit-il.
D’autre part, cette deuxième édition aura vu la participation des trois pays de la sous région à savoir le Gabon, Sénégal et la Cote d’Ivoire. Aussi, cette année, la majeure innovation est que, les chercheurs sont non seulement surplace et travaillent dans les différentes commissions au niveau des ateliers mais aussi leurs collègues suivent les différentes communications en lignes.
Ainsi, pour le recteur Soïba, ces journées doivent désormais s’inscrire dans une tradition et même devenir un patrimoine commun que l’ULSHB à travers ses structures partageront avec d’autres en terme d’échanges, de partenariat et d’apports interactifs.
Kossa Maiga
Handara