L’Ecole Normale d’Enseignement Technique et Professionnel (ENETP) a organisé sa dixième session ordinaire du conseil d’administration ce jeudi 30 mars 2023 dans ses locaux. La toute première mission de l’école est la formation des enseignements pour l’enseignement technique et professionnel.
« De juillet à septembre 2022, la coopération chinoise a formé le personnel enseignant et technique de l’école à l’utilisation des équipements dans nos ateliers », précise le directeur général de l’ENETP, Dogo Moussa Koné. Il précise que la plupart des ateliers équipés sont opérationnels, il s’agit entre autres ateliers de génie mécanique, de menuiserie mécanique.
En effet, grâce à la qualité des enseignements au sein de l’établissement, d’année en année, l’engouement des candidats au concours d’entrée de celui-ci est croissant. A titre d’exemple, l’école est passée de 2 207 candidats en 2018-2019 à 2 900 candidats en 2022-2023. Afin de faire face à cet afflux massif, la direction de l’enetp avait élaboré en novembre 2021 un plan d’extension de l’école mais qui n’a pas été retenu par la direction nationale du plan et du développement. Pour la présidente du conseil d’administration, Mme Coulibaly Fanta N’Daye Sylla, conseiller technique du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les missions assignées à cet établissement fond de lui l’une de priorités du département de tutelle.
Aussi, le renforcement des capacités en termes de ressources humaines constitue une préoccupation majeure de la direction de l’enetp. Selon le directeur général, il s’agit non seulement de la formation du personnel enseignant, technique et administratif, mais aussi du recrutement de ce personnel en nombre suffisant.
Pour ce faire, une idée des besoins en la matière, au compte de l’année 2021-2022, près de 72% des cours ont été assurés par des enseignants vacataires au premiers semestre. Au second semestre de la même année, 62% des enseignants ont été assurés par des vacataires. « L’école ne dispose ni de comptable-matières ni de régisseur de recettes et aucun département d’enseignement et de recherche ne dispose de secrétaire », déplore le directeur. Selon le PCA, ils ont le droit de rester optimistes, malgré les crises que traverse le Mali, malgré les obstacles et les immenses défis auxquels fait face le système éducatif. « Parce que nous savons que chacun d’entre nous, les autorités, les enseignants et les étudiants, est plus en plus conscient de sa part de responsabilité », dit-il.
Ainsi, la direction rencontre de dysfonctionnements qui doivent être corrigés par la lecture des textes organiques. Cette lecture avait été recommandée par les administrateurs lors de la neuvième session en mars 2022.
Kossa Maïga
Source : handara