Dans le cadre de la deuxième édition de la semaine nationale de la réconciliation, le secrétaire générale du ministère d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Dr Amadou Ouane, a présidé la cérémonie d’ouverture de la conférence débat sur le thème : « Les jeunes, acteurs du changement pour une paix durable », à l’université de Kabala ce mardi 19 septembre 2023. C’était en présence du secrétaire général du ministère de la réconciliation, de la paix et de la cohésion sociale ; le recteur de l’université de Bamako.
« La présente cérémonie sera un espace d’apprentissage sur les forces de notre pays et sur le capital humain que constitue notre jeunesse. Je souhaite qu’elle participe pleinement de nos changements de comportement pour une paix durable au Mali », souhaite le secrétaire générale du ministère d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Dr Amadou Ouane.
En effet, à travers cette conférence débat, il s’agit d’interpeller les étudiants, la jeunesse qui doivent être de tous les combats qui sont au cœur de la vision des autorités en matière de gouvernance inclusive et partagée. Dr Ouane, précise que des efforts sont maintenus pour améliorer le cadre de travail des élèves et des étudiants.
C’est pourquoi, selon lui, il appartient dès lors, à cette jeunesse de faire sienne de luttes actuelles. « La quête de la paix n’est pas de tout repos. Il nous faut rester engagé comme l’obscurantisme que certains veulent nous imposer. Cet engagement passe par le savoir. Savoir historique, politique, scientifique et technologique », souligne le Dr Amadou Ouane, devant les étudiants.
« Aujourd’hui la jeunesse est perdue par ce qu’il y a beaucoup de front qui sont ouverts dans le pays et trop de crises qui sont là. Nous, nous n’avons pas de solutions, à travers ce conférence débat dans nos amphis théâtre nous pouvons comprendre en réalité où est ce que nous devrons aller. Sans explication la jeunesse elle est perdue. Ce débat il faut le multiplié, que ça soit la semaine nationale ou pas, il faut fréquemment faire des conférences débats entre les étudiants et les plus autorités pour pouvoir acquérir plus d’informations au niveau de la jeunesse », explique l’étudiant Daouda Koné, secrétaire général de la faculté des sciences humaines et de science de l’éducation.
Le Recteur de l’Université, Professeur Idrissa Soïba Traoré, se réjouisse de cet évènement heureux car pour lui, depuis un certain temps, leurs structures sont sollicitées dans le cadre du partage, de l’appropriation du programme, et des grandes orientations du pays.
A titre illustratif, le gouvernement a organisé des IES dont des journées d’échanges et de partage sur les axes fondamentaux des ANR ; la journée de la souveraineté nationale a été célébrée dans les universités ; des journées de vulgarisation de la constitution, acte fondamental qui a fait l’objet de débats dans les universités. Selon le Professeur Soïba, la présente journée s’inscrit dans ce cadre et permet aux citoyens de s’approprier d’un pan important de la politique gouvernementale en matière de réconciliation nationale.
Kossa Maïga
Source : handara.ml