Le ministre de la justice et des droits de l’homme, Garde des Sceaux s’est engagé, à travers la loi d’orientation et de programmation pour le secteur, 2020-2024024, à bâtir une justice performante, crédible, accessible, de manière à restaurer la confiance des citoyens en lien la justice. Cet objectif ne saurait être atteint si les données statistiques ne sont pas disponibles afin d’évaluer l’impact des actions en cours et de mieux orienter les efforts à entreprendre dans les axes d’intervention de la loi concernant le secteur.
« L’atelier de validation nationale des données, sur la période 2016-2021, est l’épilogue d’un processus d’efforts inlassables et d’abnégation ayant impliqué tous les acteurs du secteur à savoir le département, les services techniques, les Cours et Tribunaux et les partenaires techniques et financiers intervenant dans le secteur », précise le ministre de la justice et des droits de l’homme, Garde des Sceaux, Mahamadou Kassogué.
L’objectif principal de cette dynamique était, non seulement de rendre disponibles, pour tous, les données statistiques judiciaires et des indicateurs de performance du secteur de la justice, mais aussi d’asseoir, au sein du secteur, une véritable culture du management éclairer des services et des juridictions et de redevabilité administrative.
Aussi, il convient de rappeler que le secteur de la justice, dans le cadre de la découpage administratif pour la planification et la statistique, se compose des Cours et Tribunaux ayant, à leur sommet, la Cour Suprême, le ministère de la justice et des droits de l’homme et ses services rattachés, de la Cour constitutionnelle, de la commission nationale des droits de l’Homme, des ordres professionnels de la justice, des organisation de la société civile et des partenaires au développement œuvrant dans le secteur.
Les annuaires mettent en évidence, principalement les informations statistiques telles que : le nombre de dossiers entrés et jugés, par type d’informations, par nature et par an ainsi que le stocks de dossiers non jugés à reporter pour l’année qui suit, entre autres.
Ainsi, pour le ministre Kassogué, les données st atistiques, désormais disponibles, serviront d’outil d’aide à la décision et de boussole pour le ministère de la justice et des droits de l’homme dans le cadre de la définition des choix stratégiques et d’élaboration des politiques publiques pour le secteur de la justice.
Kossa Maïga
Source : handara